11 mars 1978 ? Cette date
vous parle-t-elle ? J’avoue que, demandé comme ça, moi aussi je sèche. Mais
si je vous dis Alexandrie Alexandra, Le téléphone pleure… ? Là c’est plus
parlant n’est-ce pas ? Eh bien oui, le 11 mars 1978, Claude François
trouvait la mort. Mes souvenirs relatifs à cet évènement sont inexistants puisque j’avais à peine 3 ans, mais cela ne m’a jamais empêché
d’adorer les chansons de ce grand artiste qu’était Cloclo. Donc, en fan qui se respecte,
je suis allée voir le film « Cloclo ». 2h29 pendant lesquelles le
réalisateur Florent Emilio Siri, nous fait découvrir
le côté « intime » de l’artiste.
Bien sûr il faut souligner la performance de l’acteur Jérémie
Renier qui rend le personnage plus vrai que nature. Alors bien sûr le film nous
emporte au cœur du tourbillon de la « Cloclomania » avec tout ce
que cela implique, mais ça vous l’aurez deviné. Ce que j’aimerais souligner
dans ce post, c’est que ce film a le courage de mettre en lumière, une fois n’est
pas coutume, le côté obscur de l’artiste. Et je dois dire que là, on est
souvent surpris. Il est de notoriété publique que l’homme était exigeant,
pointilleux et parfois tyrannique pour ce qui était de son métier. Mais il l'était aussi
dans sa vie privée. Et là les amis, je peux vous dire que le bonhomme n’était
pas franchement facile à vivre et je tire mon chapeau aux personnes (surtout
aux femmes !!!) qui ont partagé sa vie. Sa jalousie excessive, voire maladive, lui a sans
doute bouffé les 39 ans de son existence. Avait-il besoin de retrouver dans l’amour
de son public et des gens qui l’entouraient la reconnaissance refusée par un père pétri d’orgueil ? On ne le saura jamais… Son infidélité était-elle le
reflet de son besoin constant de se sentir aimé ? Autant de questions dont
les réponses sont parties en étincelles un matin de printemps. Quoi qu’il en
soit, « Cloclo » nous permet de réaliser qu’avant d’être le grand
artiste que l’on connaît, Claude François n’était qu’un homme comme les autres.
Reste à savoir si ce dernier aurait apprécié que sa personnalité soit mise
à nue quand on sait le soin maladif qu’il prenait à soigner son image… Pour finir, je vous laisse en compagnie de « Magnolia
for ever », ma chanson préférée de son répertoire.
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