Soyez les bienvenu(e)s !!!
Je suis heureuse de vous accueillir sur mon blog; L'arc-en-ciel d'Ysabel.
Venez partager mon actualité, celle de mes romans, mes coups de cœur et mes coups de gueule (aussi)...
Un peu de tendresse et de beauté en attendant les beaux jours ?
Voyez comme les bêtes peuvent nous surpasser en matière de douceur, de drôlerie et de tendresse. Sans oublier la beauté de la nature... En route pour un moment tout zen !
Leurs voix ont fait résonner les plus beaux Opéras du monde entier, leurs noms étaient synonymes de talent et de don divin. Ils ont fait vivre sur scène les plus grands personnages de l'art lyrique et ont arrêté le temps au cœur de tableaux que des milliers de spectateurs ont admiré. Ils ont tout réussi, mais ne sont pas parvenus à tenir la vieillesse éloignée.
Dans "Quartet", Dustin Hoffmann nous invite à partager le quotidien de ces stars de l'Opéra qui, loin des scènes majestueuses qui les ont accueillies durant plusieurs décennies, laissent maintenant le temps faire son œuvre. Loin d'être un film triste ou mortifère, c'est une déclaration d'amour à l'Opéra et ses artistes.
Ils ne sont plus applaudis chaque soir, mais n'en demeurent pas moins fidèles à leur passion commune, la musique.
Aujourd'hui ces séniors doivent cohabiter, mais certains n'en oublient pas pour autant leur rivalité passée, ce qui créé des situations parfois drôles, souvent touchantes.
Maggie Smith est comme à son habitude d'une grande justesse et incarne à la perfection la Diva d'hier, qui se voit dans l'obligation de déménager à Beecham House, une pension pour musiciens à la retraite où elle devra prendre son petit déjeuner tout près de celle contre qui elle a dû batailler afin d'obtenir les plus beaux rôles du répertoire. Elle y retrouvera aussi son premier mari, qui ne lui a jamais pardonné l'échec de leur union et n'a jamais pu aimer une autre femme.
Pour ne rien arranger, la pension se voit menacée de fermeture faute de budget suffisant. Seule solution : organiser un gala où se produira l'un des plus célèbres quatuor dont les membres résident justement à la pension...
Outre le fait que les aigus risquent d'être difficiles à négocier, les pathologies des uns et des autres risquent aussi d'être un frein à la création. Heureusement que l'humour servira à gommer les difficultés et aidera à appréhender le trac d'un retour sur scène.
Si vous aimez les bonnes comédies, bien réalisées où l'humour à la part belle autant que l'humanité des personnages, je vous conseille d'aller voir ce film.
Notez que font partie du casting de "vrais" artistes d'Opéra et musiciens anglais qui n'ont rien perdu de leur talent dans l'interprétation de personnages hauts en couleur.
On savait ce cher Pedro Almodovar un brin loufoque et carrément politiquement incorrect, mais avec son dernier film "Les amants passagers", il faut reconnaître qu'il explose tous les compteurs !!
Ce qui reste extraordinaire, c'est qu'avec un décor relativement simple, mon réalisateur espagnol préféré, arrive à nous entraîner dans une histoire où les personnages au premier abord complètement déjantés, deviennent presque attachants tout comme leurs histoires respectives. On a évidemment droit à l'ambiance technicolor si reconnaissable chez ce cher Pedro, mais aussi aux situations on ne peut plus éloquentes dont le sujet principal reste... le sexe...
Dans cette dernière réalisation, dont l'action se passe principalement dans la section "première classe" d'un avion, personne ne s'étonne d'y voir trois stewards très très "joyeux" tout comme le commandant et son second... Pas un froncement de sourcil chez les passagers quand ces derniers parlent de leurs maris et franchement cette simplicité dans les rapports humains est ultra méga agréable à voir.
N'oublions pas que les espagnols sont en avance sur nous (et c'est rien de le dire) concernant le mariage pour tous et qu'ils n'ont pas à supporter des pseudos porte-paroles businesso-catho-pain-in-the-ass comme on doit s'en coltiner depuis quelques mois en France... Mais bon, ne parlons pas de sujets qui fâchent (mais qui permettent néanmoins de faire le tri dans ses connaissances)...
Donc, le secret de la recette Almodovaresque de ce film réside dans les ingrédients si chers au réalisateur : couleurs, effronterie, humour, sexe, transgression et loufoquerie.
Reste, que je ne vous conseille pas d'y envoyer vos chères têtes blondes dans l'espoir qu'elles apprendront un peu d'espagnol... Vous risquez de les voir rentrer avec en poche un fameux florilège de l'espagnol "off", qui ne leur permettra sûrement pas d'avoir des points supplémentaires au bac...
Si je devais conseiller ce film à quelques unes, ce seraient sans aucun doute à Christine Boutin et Frigide Barjot !
La première pour lui montrer que le fait d'avoir des stewards mariés à d'autres hommes ne fait pas plonger les avions en piqué sur les zones d'habitation et la seconde pour lui rappeler sans doute des souvenirs de ses beuveries des années 80 sur lesquelles elle crache aujourd'hui en tentant de donner des leçons de morale à la France entière. Comme quoi Audiard disait vrai : "Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît"...