19 octobre 2013

La frontière entre bourreau et victime est quelques fois bien mince...

Jusqu'où seriez-vous prêts à aller si votre enfant avait disparu et que le suspect de cet enlèvement ressorte libre du commissariat ? Seriez-vous prêt au pire pour lui faire avouer où est retenue votre fille ?

Cette question, je suis certaine que l'on se l'est tous posée. Hypocrites seraient ceux qui diraient le contraire et fous ceux qui répondraient autre chose que "je ne sais pas..."

C'est à ce cas de conscience qu'est confronté Keller Dover, interprété par le brillantissime Hugh Jackman dans Prisoners, une réalisation de Denis Villeneuve

 


Au cœur de l'intrigue, la disparition d'Anna et Joy, deux fillettes habitant le même quartier. Tandis qu'un suspect est arrêté, la police doit le relâcher faute de preuve. 

Commence alors une lente descente aux Enfers pour les parents qui se sentent impuissants malgré l'aide de l'inspecteur Loki (Jake Gyllenhaal), un jeune flic aussi tatoué que perspicace. 

Mais sera-t-il aussi rapide à retrouver les petites que Keller sera décidé à obtenir des réponses, quel qu'en soit le prix ?


Et si malgré les apparences, la vérité n'était pas aussi simple et encore plus abjecte que tout ce que l'on peut imaginer ? Et si les victimes devenaient à leur tour les bourreaux ? Si la recherche de la vérité conduisait à la perte de tout humanité ? 

En allant voir, Prisoners, vous n'irez pas seulement voir un excellent thriller qui vous tient en haleine durant 2h30, mais aussi un  film qui vous poussera à réfléchir sur la légitimité de certaines actions, dès le générique de fin.

Et si en sortant, vous pouvez dire ce que vous auriez fait à la place de ce père, bravo, car en ce que me concerne, je me pose encore la question...

Y.R


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