08 avril 2012

Réponse du berger à la mégère...

A tous les homophobes citant la bible …

Lors d’une de ses émissions, une célèbre animatrice radio états-unienne fit remarquer que l’homosexualité est une perversion. “C’est ce que dit la Bible dans le livre du Lévitique, chapitre 18, verset 22 : “Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination”. La Bible le dit. Un point c’est tout”, affirma-t-elle.

Quelques jours plus tard, un auditeur lui adressa une lettre ouverte qui disait :

“Merci de mettre autant de ferveur à éduquer les gens à la Loi de Dieu. J’apprends beaucoup à l’écoute de votre programme et j’essaie d’en faire profiter tout le monde. Mais j’aurais besoin de conseils quant à d’autres lois bibliques.

Par exemple, je souhaiterais vendre ma fille comme servante, tel que c’est indiqué dans le livre de l’Exode, chapitre 21, verset 7. A votre avis, quel serait le meilleur prix ?

Le Lévitique aussi, chapitre 25, verset 44, enseigne que je peux posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu’ils soient achetés dans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est applicable aux mexicains, mais pas aux canadiens. Pourriez-vous m’éclairer sur ce point ? Pourquoi est-ce que je ne peux pas posséder des esclaves canadiens ?

J’ai un voisin qui tient à travailler le samedi. L’Exode, chapitre 35, verset 2, dit clairement qu’il doit être condamné à mort. Je suis obligé de le tuer moi-même ? Pourriez-vous me soulager de cette question gênante d’une quelconque manière ?

Autre chose : le Lévitique, chapitre 21, verset 18, dit qu’on ne peut pas s’approcher de l’autel de Dieu si on a des problèmes de vue. J’ai besoin de lunettes pour lire. Mon acuité visuelle doit-elle être de 100% ? Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ?

Un de mes amis pense que même si c’est abominable de manger des fruits de mer (Lévitique 11:10), l’homosexualité est encore plus abominable. Je ne suis pas d’accord. Pouvez-vous régler notre différend ?

La plupart de mes amis de sexe masculin se font couper les cheveux, y compris autour des tempes, alors que c’est expressément interdit par Le Lévitique (19:27). Comment doivent-ils mourir ?

Je sais que l’on ne me permet aucun contact avec une femme tant qu’elle est dans sa période de règles (Levitique. 15:19-24). Le problème est : comment le dire ? J’ai essayé de demander, mais la plupart des femmes s’en offusquent…

Quand je brûle un taureau sur l’autel du sacrifice, je sais que l’odeur qui se dégage est apaisante pour le Seigneur (Levitique. 1:9). Le problème, c’est mes voisins : ils trouvent que cette odeur n’est pas apaisante pour eux. Dois-je les châtier en les frappant ?

Un dernier conseil. Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique, chapitre 19, verset 19, en plantant deux types de culture différents dans le même champ, de même que sa femme qui porte des vêtements faits de différents tissus, coton et polyester. De plus, il passe ses journées à médire et à blasphémer. Est-il nécessaire d’aller jusqu’au bout de la procédure embarrassante de réunir tous les habitants du village pour lapider mon oncle et ma tante, comme le prescrit le Lévitique, chapitre 24, versets 10 à 16 ? On ne pourrait pas plutôt les brûler vifs au cours d’une simple réunion familiale privée, comme ça se fait avec ceux qui dorment avec des parents proches, tel qu’il est indiqué dans le livre sacré, chapitre 20, verset 14 ?

Je sais que vous avez étudié à fond tous ces cas, aussi ai-je confiance en votre aide.
Merci encore de nous rappeler que la loi de Dieu est éternelle et inaltérable.
Votre disciple dévoué et fan admiratif.”

Photo : ” Pierre et Gilles ” by Gérard RANCINAN
source : http://www.comlive.net
http://brouillonsdeculture.wordpress.com/2011/08/07/a-tous-les-homophobes-citant-la-bible/

Vous en reprendrez bien un peu ?


Un film français qui s'attaque à un sujet d'actualité sans tabou. "Mince alors" révèle en toute simplicité certains aspects de la vie des "gros". Derrière la jovialité de ceux qui se battent en permanence contre les problèmes de poids, se cachent souvent de vraies souffrances et Charlotte de Turckheim a su les mettre en lumière d'une intelligente manière. Chacun d'entre nous a son addiction personnelle. Quand certains choisissent le travail ou d'autres l'alcool, la cigarette, voire même le sexe, d'autres encore se réfugient dans leur frigo. Seule différence : certaines addictions sont invisibles, mais pas celle-là... Se succèdent alors les railleries, les quolibets, les insultes et d'une manière générale l'ignorance. Si vous allez voir ce film, il y a de grandes chances que votre regard sur les "gros" en soit changé. Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas que le film n'est pas réussi, mais que vous êtes aveugles du cœur. Je ne pense pas que ce film a pour vocation de tout expliquer sur le sujet en 1h40, mais au moins il ouvre des portes, ce qui est déjà une bonne chose. Alors même si vous pensez que le sujet ne vous touche pas, faites preuve d'ouverture d'esprit. Car s'il y a bien une chose que la vie m'a appris, c'est que les problèmes de poids peuvent vous toucher à tout moment et devenir votre croix qu'il vous faudra trimbaler sans que personne ne puisse vous soulager de son poids. Autant dire une sacrée vacherie et là, permettez-moi de vous dire que je sais malheureusement de quoi je parle...

04 avril 2012

Des adieux qui n'en finissent pas...

"Les adieux à la Reine" a le mérite de nous présenter de superbes costumes et des décors somptueux. La prise de la Bastille vécue par les petites gens de la Cour de France est un point de vue intéressant. Léa Seydoux incarne parfaitement son personnage ainsi que la majorité des seconds rôles, dommage que l'on ne puisse en dire autant des têtes d'affiche... Je dois le confesser, je me suis presque ennuyée en regardant ce film qui n'a pas beaucoup de profondeur. Bien sûr ceci n'est que mon humble avis de cinéphile. Sur ce, il ne me reste qu'à vous dire... Adieu ;-D

31 mars 2012

Pas toujours brillant derrière les paillettes...


11 mars 1978 ? Cette date vous parle-t-elle ? J’avoue que, demandé comme ça, moi aussi je sèche. Mais si je vous dis Alexandrie Alexandra, Le téléphone pleure… ? Là c’est plus parlant n’est-ce pas ? Eh bien oui, le 11 mars 1978, Claude François trouvait la mort. Mes souvenirs relatifs à cet évènement sont inexistants puisque j’avais à peine 3 ans, mais cela ne m’a jamais empêché d’adorer les chansons de ce grand artiste qu’était Cloclo. Donc, en fan qui se respecte, je suis allée voir le film « Cloclo ». 2h29 pendant lesquelles le réalisateur Florent Emilio Siri, nous fait découvrir le côté « intime » de l’artiste. Bien sûr il faut souligner la performance de l’acteur Jérémie Renier qui rend le personnage plus vrai que nature. Alors bien sûr le film nous emporte au cœur du tourbillon de la « Cloclomania » avec tout ce que cela implique, mais ça vous l’aurez deviné. Ce que j’aimerais souligner dans ce post, c’est que ce film a le courage de mettre en lumière, une fois n’est pas coutume, le côté obscur de l’artiste. Et je dois dire que là, on est souvent surpris. Il est de notoriété publique que l’homme était exigeant, pointilleux et parfois tyrannique pour ce qui était de son métier. Mais il l'était aussi dans sa vie privée. Et là les amis, je peux vous dire que le bonhomme n’était pas franchement facile à vivre et je tire mon chapeau aux personnes (surtout aux femmes !!!) qui ont partagé sa vie. Sa jalousie excessive, voire maladive, lui a sans doute bouffé les 39 ans de son existence. Avait-il besoin de retrouver dans l’amour de son public et des gens qui l’entouraient la reconnaissance refusée par un père pétri d’orgueil ? On ne le saura jamais… Son infidélité était-elle le reflet de son besoin constant de se sentir aimé ? Autant de questions dont les réponses sont parties en étincelles un matin de printemps. Quoi qu’il en soit, « Cloclo » nous permet de réaliser qu’avant d’être le grand artiste que l’on connaît, Claude François n’était qu’un homme comme les autres. Reste à savoir si ce dernier aurait apprécié que sa personnalité soit mise à nue quand on sait le soin maladif qu’il prenait à soigner son image…  Pour finir, je vous laisse en compagnie de « Magnolia for ever », ma chanson préférée de son répertoire.



17 mars 2012

Les exploits d'Arsène Lapin

Le grand Arsène Lupin, n'a qu'a bien se tenir...


Méfiez-vous des mamies...

Qui n'a jamais eu envie de presser une personne âgée qui n'avance pas ? Et bien regardez cette vidéo et vous verrez que certaines fois, il vaut mieux s'abstenir...


Fidèles à leur talent !

J'ai entendu beaucoup de critiques déplaisantes au sujet du dernier film de Jean Dujardin et Gilles Lellouche, "Les Infidèles". N'aimant me fier qu'à mon propre jugement, je suis allée voir ce film. Même s'il est vrai que ce n'est (selon moi) pas le film de l'année, il faut bien reconnaître qu'il a le mérite d'aborder un sujet qui fâche... Si certains sketchs ne sont pas franchement fins, voire carrément gras, d'autres valent vraiment le détour. Je pense notamment au face-à-face Dujardin/Lamy qui nous prouve bien leurs qualités d'acteurs. Jean Dujardin est franchement hyper canon (eh oui je vous le dis !) et Alexandra Lamy est séduisante comme les belles femmes savent l'être. Et j'aimerais souligner la prise de risque de Dujardin et Lellouche à la fin du film. Certains diront qu'un acteur doit savoir tout faire, ce à quoi je leur réponds que peu d'entre-eux prennent de vrais risques en sortant des sentiers battus (enfin je parle présentement pour le cinéma français). Ceux qui verront le film jusqu'à la dernière scène, comprendront ce que je veux dire... Et par pitié, évitons de comparer "The Artist" aux "Infidèles" !!! Cela revient à comparer "Autant en emporte le vent" au "Père Noël est une ordure"... Ne mélangeons pas tout !