19 décembre 2015

500 exemplaires de la version électronique de "Souvenirs de Jade" vendus !

Hello les amis, 

Je suis très heureuse de vous annoncer que ce soir, la barre des 500 exemplaires de la version électronique de "Souvenirs de Jade" vendus a été franchie !

C'est un joli succès ! En avant pour la barre des 1.000 exemplaires ! 

Y.R

03 décembre 2015

Dédicace au Bar'Ouf le samedi 5 décembre !

Chers amis !

Afin de fêter la sortie du format poche de "Souvenirs de Jade", je vous propose de nous retrouver pour une séance de dédicace le samedi 5 décembre 2015 de 18h30 à 21h30, au Bar'Ouf - 182 rue St Martin à Paris (3ème).

 





 




Vous verrez, le lieu est super sympa et l'ambiance décontractée.

Entrée libre. Un marque-page offert pour chaque livre acheté. Prix du livre : 10,00 €.

A samedi !

Y.R


12 novembre 2015

"Souvenirs de Jade" maintenant disponible en format poche !!!


Chers amis,

Je suis heureuse de vous annoncer la parution de "Souvenirs de Jade" en format poche. Ce petit dernier mesure 11x18cm et pèse 470 grs, pour 586 pages. Son prix de vente est de 10,00 € TTC. 

Vous pouvez le commander (dédicacé ou non) sur ce site en envoyant un mail à l'adresse suivante : ysabel.rousseau@yahoo.fr

Un bon de commande vous sera alors adressé. Les frais d'envoi s'élèvent à 6,50 € pour une expédition en France (ben oui il est un peu lourd le petit...) en Collissimo (n° de suivi transmis à la confirmation de l'envoi de votre commande). 

La remise en main propre est toutefois possible sur Paris.

Le livre devrait bientôt être disponible sur Amazon. 

Infos à suivre...


Ce format poche a été réalisé avec l'aide de la société COPYMEDIA à qui j'ai confié la fabrication. L'éditeur du format broché ne faisant pas le format poche, je m'y suis collée afin de vous proposer le texte intégral sous un format qui prenne moins de place ! ;-)

Si toutefois vous aviez un projet similaire, je vous invite à prendre contact avec la société COPYMEDIA. Vous constaterez par vous-même la qualité de leurs travail, disponibilité, réactivité, professionnalisme et écoute ! Demandez Aurélie (05 56 99 50 24) et dites-lui que vous venez de ma part ! ;-)

A tout de suite pour vos commandes !

Y.R.

09 octobre 2015

Coup d'envoi de la souscription pour la publication de mon dernier roman "De père inconnu" !





Eh bien voilà les amis... Le bon de souscription sont arrivés !! 

La publication version papier de "De père inconnu" aura lieu si 160 personnes veulent bien le réserver d'ici 2 mois... Son prix public sera de 20,00 € pour un format de 156X234 (le même format que "Souvenirs de Jade") et sera composé de 300 pages environ.

Pourquoi 160 réservations ?

Tout simplement parce que j'ai choisi la formule de publication participative (qui N'EST PAS A DROIT D'AUTEUR je le précise...) qui me permet de conserver TOUS les droits sur mon roman. Lorsque l'on connaît la condition des auteurs en France, pouvoir être édités et conserver ses droits et sa liberté est rare...

Comment cela fonctionne-t-il ?

C'est très simple, si vous souhaitez réserver un ou plusieurs exemplaire(s) et participer ainsi à la souscription, il vous suffit d'envoyer à mon Editeur le formulaire de souscription (ci-dessus) et votre règlement par chèque (à l'ordre des Editions Amalthée) à l'adresse suivante :
 EDITIONS AMALTHEE
2 RUE CRUCY
44005 NANTES CEDEX 1

Votre chèque sera conservé et ne sera encaissé QUE si les 160 souscriptions sont réunies. Une fois l'opération réussie, la fabrication du livre sera lancée et votre ou vos exemplaire(s) vous sera/seront envoyé(s) directement chez vous par mon Editeur.

1 livre réservé = 1 souscription

Je publierai régulièrement des nouvelles de la souscription et des dates de fabrication et de sortie. Si tout va bien et si les 160 réservations sont faites dans les 2 mois, le livre devrait être dispo' au début de l'année prochaine. Désolée, mais les délais de souscription et de fabrication du livre ne permettent pas une sortie pour Noël. Avec mes sincères regrets...

Que devient votre chèque si les 160 souscriptions ne sont pas réunies ?

Il vous est restitué, tout simplement.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas le sujet de mon dernier roman, je les invite à trouver ci-dessous la 4ème de couverture...

« Il faut que je te parle de ton père… »

Voici des mots que Joëlle n’aurait jamais pensé entendre et qui vont bouleverser sa vie de quinqua installée et carriériste. Tout au long du périple qui l’emmènera en Bourgogne, terre de son enfance, elle rencontrera et découvrira peut-être ce qui lui a tant manqué sans qu’elle le réalise vraiment ; une famille.

Et si partir à la rencontre l’auteur de ses jours n’était pas l’unique voyage que le destin lui réserve ?

Même s’il traite d’un sujet sérieux, « De père inconnu », vous promène de Paris aux vignobles bourguignons en passant par le cœur du Morvan, au milieu de personnages tantôt drôles, posés, mystérieux, lunaires, antipathiques ou même loufoques, sans jamais faire l’impasse sur l’humour.

Alors, si vous souhaitez m'accompagner dans cette nouvelle aventure, je vous en remercie énormément ! Merci également de me lire et de votre soutien. N'hésitez pas à faire tourner mon message, à le partager, cela m'aidera beaucoup.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à m'envoyer un mail à l'adresse suivante : ysabel.rousseau@yahoo.fr, j'y répondrai avec plaisir.

Des bises à vous et encore merci !!

Ysabel Rousseau

27 septembre 2015

Et pourquoi le noir ne serait-il pas une couleur ?


Vous aimez la peinture mais vous pensez avoir fait le tour ? Et bien je parie que je peux vous surprendre...

Si je vous disais qu'il existe un artiste peintre qui revendique le noir comme couleur légitime et qui réalise des toiles qui captent la lumière de telle manière que l'on a l'impression que l’œuvre est en constante évolution...

Ce prodige, 1er prix des jeunes artistes lorrains de Sarreguemines en 1991, c'est Christophe Jacquemot qui le réalise. 

Avec ses toiles monochrome aux effets de lumière, dans lesquelles se succèdent entre autres lignes, volutes, strates, stries, cercles, interconnexions, bandes parallèles horizontales ou verticales, imbrications, duplications, il nous présente la peinture sous un jour nouveau même lorsqu'il fait nuit.

Vous pourrez découvrir son concept et ses œuvres sur son site car seul l'artiste peut en parler comme il se doit. La néophyte que je suis en art pictural ne vous en parlera pas aussi bien que lui-même saura le faire.

Le seul conseil que je peux vous donner, c'est de suivre attentivement cet artiste qui, tout comme ses tableaux, passera vite de l'ombre à la lumière.

Y. R

22 août 2015

Laissez-vous porter par "La belle saison"...


Delphine vit à la campagne et travaille à la ferme familiale. Depuis toujours elle est attirée par le beau sexe. Carole est prof' d'espagnol et vit à Paris avec Manuel. 

Quelles étaient les chances pour que ces deux femmes se rencontrent ? Quelles étaient les chances pour qu'elles tombent amoureuses ?... Quelles chances avaient-elles de vivre leur amour au grand jour, dans une France qui voit naître les années 70, alors que le MLF se bat afin que les femmes aient droit à un salaire tout comme les hommes, aient accès à la contraception, à l'avortement, à la liberté d'être, tout simplement ?


Catherine Corsini
Catherine Corisini, à qui l'on doit entre autres "Partir" et "La répétition", nous invite ici et d'une sublime manière, à suivre cette histoire d'amour à la belle saison. Celle où le soleil dore la peau, rend la terre sèche et l'herbe craquante sous les corps qui s'enlacent. 

Avec une simplicité et une honnêteté qui rendent heureux, la réalisatrice offre à Cécile de France (Carole) et Izïa Higelin (Delphine) deux rôles magnifiques que les actrices vont habiter tout aussi magnifiquement. Les paroles sont vraies, les sourires, sincères, les frustrations, palpables, les scènes d'amour, authentiques.

Dans "La belle saison" tout n'est que justesse. Les décors, les costumes, l'actualité, les mœurs. Ce film est si bien réalisé que l'on a l'impression de faire partie de l'histoire. D'être de ces femmes pour qui rien n'est acquis et tout reste à faire.

Cécile de France (Carole)
On apprécie les prestations de Cécile de France qui tient là (encore) un rôle de lesbienne avec une authenticité et une exactitude qui ne nous laissent pas indifférentes (;-)), d'Izïa Higelin qui revêt avec talent le costume de la jeune ouvrière agricole, mais aussi de Noémie Lvovsky qui campe le rôle de la mère de Delphine et qui tente de comprendre ce qui arrive, avec une sincérité et une maîtrise que l'on ne peut qu'apprécier.

Izïa Higelin (Delphine)
Vous l'aurez compris, j'ai été séduite par "La belle saison" et je vous conseille vivement d'aller voir ce film. Il fait dès à présent partie de mon top 10 des excellents films qui traitent de l'homosexualité féminine mais aussi de la condition de la femme.

 





Si vous allez voir "La belle saison", votre été n'en sera que plus lumineux...

Y.R
 

04 août 2015

Midwife speaking...

Tout le monde sait que les anglais ne sont pas des cordons bleus... Ah ben si, ça tout le monde le sait !... Mais savez-vous que ce qu'il ne savent pas faire en cuisine, ils se le font pardonner sur petit écran ?

Je crois pouvoir dire que je suis une vraie fan de séries TV. J'ai grandi avec le petit écran à une époque où les personnages étaient travaillés, les mises en scène simples mais de qualité et où les chaînes (6 à l'époque...) n'avaient pas encore créé ces programmes débiles de téléréalité, présentant à ceux qui n'ont pas encore compris que le temps perdu à regarder de telles conneries ne se rattrape jamais, les aventures de bimbos et de têtes creuses... Bref, je vous parle d'un temps que les moins de quarante ans ne peuvent pas (malheureusement pour eux) connaître...

Alors pour ceux et celles qui aiment les vraies, bonnes, voire excellentes séries, je vous invite à partir à la découverte de "Call the Midwife".

Une des meilleures séries anglaises de ces dix dernières années.

Avec un casting absolument parfait, une réalisation tout en finesse, des scenarii réfléchis, cette série vous rendra vite addict.

Mais aucune crainte à avoir puisque vous serez confiés aux bons soins de l'infirmière Jenny Lee, qui débute là sa carrière de sage-femme dans l'un des quartiers les plus pauvres de Londres, l'East End, à la fin des années 50. 

Le personnage principal est interprété par Jessica Raine qui offre à Jenny Lee, toute la délicatesse et la bonté que l'on peut attendre de ces femmes qui en aident d'autres à un moment de leurs existences où elles sont les plus courageuses mais aussi les plus vulnérables ; l'accouchement.  

Entourée de ses collègues et de religieuses, toutes professionnelles de santé, vous découvrirez la vie des gens de ce quartier, leurs joies, leurs peines, leurs habitudes, leurs croyances. 


Ce sont les souvenirs de Jennifer Worth (25.09.1935 – 31.05.2011) qui servent de canevas à cette réalisation de Heidi Thomas. Jennifer Worth qui porta tour à tour la coiffe d'infirmière, de sage-femme, de musicienne et d'écrivaine nous raconte à travers cette adaptation, ce que fut sa vie auprès des plus pauvres, matériellement mais des plus riches, humainement.

Parmi les actrices qui composent le casting et qui remplissent excellemment bien leurs offices, c'est avec plaisir que l'on retrouve la célèbre actrice anglaise Pam Ferris qui incarne sœur Evangelina. 
Personnage haut en couleurs. Tantôt ronchonne, drôle, brusque, téméraire ou bien encore impassible, elle complète une équipe conventuelle loin d'être conventionnelle...

Croyez-moi, "Call the Midwife" est une série à découvrir et à faire découvrir.  C'est un voyage dans le passé que l'on ne souhaite pas voir se terminer, tant les histoires que ces femmes nous racontent sont pleines d'humanité, de tendresse, d'espoir, d'humour et de véracité...

Y.R

11 juillet 2015

Les mystères de Paris...


Lorsque j'étais enfant, je pensais que Paris se limitait à une grande rue (l'avenue des Champs Élysées) avec la tour Eiffel au bout...

Trente ans plus tard, j'ai découvert ce qu'était vraiment Paris. J'ai été séduite et même si, comme dans toute histoire d'amour, des tensions apparaissent par moment, je ne cesse d'aimer cette ville.

Alors il m'arrive de me promener à travers ses rues, sans but précis, mon appareil photo à la main afin de découvrir ce que je ne connais pas encore de cette métropole aux secrets bien gardés...

Je vous présente quelques photos qui, je l'espère, vous plairont et vous donneront, à vous aussi, l'envie de vous perdre à travers les mystères de Paris...

Y.R












01 juillet 2015

Ça roule pour "Souvenirs de Jade" !

Amis lecteurs,

Je suis très heureuse de vous annoncer que la version électronique de "Souvenirs de Jade" vient de passer la barre des 400 exemplaires vendus depuis sa mise en ligne !

Je tiens à tous vous remercier chaleureusement pour aider chaque jour ce roman à grandir sur la toile.

A bientôt pour d'autres nouvelles !

Y.R

09 mai 2015

Que se passe-t-il "Derrière la porte" ?

"Angleterre, 1922. La guerre a laissé un monde sans homme. 

Frances, vingt-six ans, promise à un avenir de vieille fille revêche, habite une grande maison dans une banlieue paisible de Londres avec sa mère. Pour payer leurs dettes, elles doivent sous-louer un étage. L'arrivée de Lilian et de Leonard Barber, tout juste mariés, va bousculer leurs habitudes mais aussi leur sens des convenances. 

Frances découvre, inquiète et fascinée, le mode de vie des nouveaux arrivants : rires, éclats de voix, musique du gramophone fusent à tous les étages. Une relation inattendue entre Frances et Lilian va bouleverser l'harmonie qui régnait dans la maison..."

Comme à son habitude, à travers ce nouveau roman, Sarah Waters nous transporte dans un univers qui porte sa marque, son style et ses codes. Une nouvelle fois, cette auteure de grand talent nous fait partager sa vison de la lutte des classes. Elle nous permet au fil des 700 pages de son sixième roman, "Derrière la porte", de nous glisser subrepticement et délicieusement dans le quotidien de Frances et Lilian, c'est deux femmes que tout oppose dans une société qui se relève à peine de la première guerre mondiale, de la disparition des frères, pères et maris morts au combat, laissant derrière eux une Angleterre encore fumante des bombardements et toujours profondément marquée par l'empreinte de l'époque Victorienne. 

Ces deux femmes dont les chemins n'auraient jamais dû se croiser vont pourtant vivre, par la force des choses, sous le même toit. L'une espère une vie pleine de surprise et de nouveauté alors que l'autre ne les attend plus. 

Sarah Waters a encore sévi. Avec son style discret mais terriblement humain, elle nous entraîne dans le tourbillon qui va avaler ses deux héroïnes, sans nous laisser le temps de comprendre ce qui nous arrive. N'espérez pas pouvoir poser ce roman en pensant le reprendre quand vous aurez deux minutes devant vous. Il est fort à parier que vous ne ferez qu'y penser, un peu comme Frances pense à Liliane. Vous voudrez retrouver l'intimité de cette maison aux occupants tout en mystère, un peu comme Liliane voudrait lever le voile sur les secrets qui entourent Frances.

Mais attention les amis, soyez avertis que si vous commencez à lire Sarah Waters, vous n'aurez d'autre souhait que de vouloir en lire plus encore. Chanceux que vous êtes, car vous pourrez assouvir ce désir avec les cinq premiers romans de l'auteure, "Caresser le velours", "Du bout des doigts", "Affinités", "Ronde de nuit" et "L'indésirable"...

Et que les cinéphiles se rassurent, ses quatre premiers romans ont été adaptés au cinéma et à la télévision et l'on peut dire que ces adaptations sont d'une remarquable justesse, ce qui est assez rare pour être souligné...

Enfin, si comme moi, vous avez la chance de rencontrer un jour Sarah Waters, vous pourrez alors constater qu'elle est à l'image de ses romans, humble, humaine, discrète et mystérieuse...

Y.R

10 avril 2015

Salon des auteurs locaux de Montgeron


Chers amis,

Je suis heureuse de vous annoncer que je dédicacerai demain, samedi 11 avril, au salon des auteurs locaux qui se tiendra à la médiathèque "Carré d'art" de Montgeron à partir de 14h30.

A cette occasion vous pourrez rencontrer 14 auteurs Montgeronnais et vous faire dédicacer leurs ouvrages.

Venez nombreux, nous vous attendons ! 

Y.R


23 mars 2015

La liberté a un prix...


Posée entre une mère adoptive terrorisée par ce qui pourrait arriver à Camille, son "cher petit" et un mari que l'on a choisi pour elle, dont la seule ambition est d'être employé de bureau aux chemins de fer d'Orléans, Thérèse ne vit pas sa vie. Elle se contente de la regarder couler comme le flot d'anonymes qui empruntent le passage où se cache la mercerie qu'elle tient avec Madame Raquin.

Ses journées sont à l'image de ce qu'ont été les premières années de sa vie. Mornes, désœuvrées, sans joie. 
 
Thérèse est une enfant recueillie par une femme douce et généreuse, qui n'a d'autre préoccupation que le bien-être de son fils, Camille. Ce dernier est souffrant depuis son premier cri. D'enfant fiévreux et malingre, il devient adulte blafard et valétudinaire. Quoi de mieux pour s'occuper de son présent qu'une mère attentionnée et de son futur qu'une épouse toute trouvée... Thérèse.

Mais voilà, lorsque Camille rêve d'occuper un bureau dans l'administration, Thérèse rêve de campagne et de liberté.

Aux chemins de fer, Camille ne va pas seulement y trouver un emploi, mais aussi un ami, Laurent.

Fils de paysan, renié par son père, Laurent ne veut qu'une chose dans la vie. Ne rien faire et profiter des moments que lui offre sa paresse.

Lorsque qu'il passe la porte de la mercerie, sur l'invitation de Camille, Laurent arrive dans la vie de Thérèse comme une locomotive.

Très vite ces deux êtres deviennent amants et rêvent de liberté.
Très vite s'impose à eux, comme rempart aux velléités de bonheur fantasmé, le mari.
Très vite la solution à leur problème prend vie... Le tuer.

Dans ce roman, Emile Zola nous fait, une fois de plus, partager le quotidien de ceux qui ont composé la société du 19ème siècle. Dès les premières lignes, nous partons à la découverte de ce qu'était la vie lorsque les véhicules hippomobiles sillonnaient les rues de Paris. Rapidement l'on s'installe aux côtés de Thérèse, percevons la lourdeur de sa vie et comprenons ses désirs de liberté.

A travers ce texte, Emile Zola nous permet de vivre avec ces héros, non seulement la naissance d'une passion mais aussi, celle du remords qui va consumer les protagonistes de l'odieux forfait. 

Zola reste Zola. Il ne lui appartient pas de se glisser dans nos lectures, mais de nous attirer à lui lorsque le moment est venu pour nous de venir à sa rencontre.

Y.R

22 mars 2015

Une soirée extraordinaire pour "Une journée particulière"...

Rome, 8 mai 1938.
Mussolini reçoit Hitler.

L'Italie fasciste se prépare pour cette grande journée. Les pères et les enfants portent fièrement la chemise noire et les mères les admirent. Certaines les accompagnent pour assister, elles aussi, à ce moment d'Histoire. D'autres restent au logis et organisent le retour des témoins de cette rencontre retransmise à la TSF, afin que tous les italiens puissent vivre en direct cette journée particulière.

Antonietta est mère de six enfants et épouse d'un mari fasciste tout ce qu'il y a de plus conforme à l’endoctrinement mussolinien. Elle fait partie de celles restées à la maison qui vont suivre à la radio, la rencontre du Führer et du Duce.

Gabriele occupe l'appartement de l'autre côté de la cour au même étage que celui d'Antonietta et de sa famille nombreuse. Lui, vit seul. Récemment renvoyé de la radio nationale où il avait un emploi de présentateur, Gabriele attend la police qui doit venir le chercher afin qu'il soit déporté, car il est homosexuel.

Alors que le peuple italien est uni et boit les paroles de son Guide,  Antonietta et Gabriele font connaissance de manière fortuite. Ces deux êtres que tout sépare vont se découvrir. Confrontant leurs idées sur leur société et sa morale, échangeant sur la notion de liberté que l'un défend et l'autre ne connaît pas, dévoilant leurs faiblesses singulières et reconnaissant leur solitude commune.

Pour nous faire vivre cette rencontre, Corinne Touzet et Jérôme Anger se glissent admirablement dans la peau d'Antonietta et Gabriele. 

La première est extraordinaire de sensibilité et de générosité, tandis que le second nourrit la douceur de son personnage par une force invisible mais tout à fait palpable.

Le duo nous offre un moment de grand théâtre et honore comme il se doit, l’œuvre d'Ettore Scola, auteur italien de grand talent.

Rares sont les pièces et les interprétations qui m'ont autant touchée et je vous le dis mes amis, "Une journée particulière" est une superbe pièce qu'il ne faut rater sous aucun prétexte !

Emmenez vos enfants afin que ces derniers puissent savoir ce que signifie le talent et l'amour du théâtre.

Y.R