27 septembre 2015

Et pourquoi le noir ne serait-il pas une couleur ?


Vous aimez la peinture mais vous pensez avoir fait le tour ? Et bien je parie que je peux vous surprendre...

Si je vous disais qu'il existe un artiste peintre qui revendique le noir comme couleur légitime et qui réalise des toiles qui captent la lumière de telle manière que l'on a l'impression que l’œuvre est en constante évolution...

Ce prodige, 1er prix des jeunes artistes lorrains de Sarreguemines en 1991, c'est Christophe Jacquemot qui le réalise. 

Avec ses toiles monochrome aux effets de lumière, dans lesquelles se succèdent entre autres lignes, volutes, strates, stries, cercles, interconnexions, bandes parallèles horizontales ou verticales, imbrications, duplications, il nous présente la peinture sous un jour nouveau même lorsqu'il fait nuit.

Vous pourrez découvrir son concept et ses œuvres sur son site car seul l'artiste peut en parler comme il se doit. La néophyte que je suis en art pictural ne vous en parlera pas aussi bien que lui-même saura le faire.

Le seul conseil que je peux vous donner, c'est de suivre attentivement cet artiste qui, tout comme ses tableaux, passera vite de l'ombre à la lumière.

Y. R

22 août 2015

Laissez-vous porter par "La belle saison"...


Delphine vit à la campagne et travaille à la ferme familiale. Depuis toujours elle est attirée par le beau sexe. Carole est prof' d'espagnol et vit à Paris avec Manuel. 

Quelles étaient les chances pour que ces deux femmes se rencontrent ? Quelles étaient les chances pour qu'elles tombent amoureuses ?... Quelles chances avaient-elles de vivre leur amour au grand jour, dans une France qui voit naître les années 70, alors que le MLF se bat afin que les femmes aient droit à un salaire tout comme les hommes, aient accès à la contraception, à l'avortement, à la liberté d'être, tout simplement ?


Catherine Corsini
Catherine Corisini, à qui l'on doit entre autres "Partir" et "La répétition", nous invite ici et d'une sublime manière, à suivre cette histoire d'amour à la belle saison. Celle où le soleil dore la peau, rend la terre sèche et l'herbe craquante sous les corps qui s'enlacent. 

Avec une simplicité et une honnêteté qui rendent heureux, la réalisatrice offre à Cécile de France (Carole) et Izïa Higelin (Delphine) deux rôles magnifiques que les actrices vont habiter tout aussi magnifiquement. Les paroles sont vraies, les sourires, sincères, les frustrations, palpables, les scènes d'amour, authentiques.

Dans "La belle saison" tout n'est que justesse. Les décors, les costumes, l'actualité, les mœurs. Ce film est si bien réalisé que l'on a l'impression de faire partie de l'histoire. D'être de ces femmes pour qui rien n'est acquis et tout reste à faire.

Cécile de France (Carole)
On apprécie les prestations de Cécile de France qui tient là (encore) un rôle de lesbienne avec une authenticité et une exactitude qui ne nous laissent pas indifférentes (;-)), d'Izïa Higelin qui revêt avec talent le costume de la jeune ouvrière agricole, mais aussi de Noémie Lvovsky qui campe le rôle de la mère de Delphine et qui tente de comprendre ce qui arrive, avec une sincérité et une maîtrise que l'on ne peut qu'apprécier.

Izïa Higelin (Delphine)
Vous l'aurez compris, j'ai été séduite par "La belle saison" et je vous conseille vivement d'aller voir ce film. Il fait dès à présent partie de mon top 10 des excellents films qui traitent de l'homosexualité féminine mais aussi de la condition de la femme.

 





Si vous allez voir "La belle saison", votre été n'en sera que plus lumineux...

Y.R
 

04 août 2015

Midwife speaking...

Tout le monde sait que les anglais ne sont pas des cordons bleus... Ah ben si, ça tout le monde le sait !... Mais savez-vous que ce qu'il ne savent pas faire en cuisine, ils se le font pardonner sur petit écran ?

Je crois pouvoir dire que je suis une vraie fan de séries TV. J'ai grandi avec le petit écran à une époque où les personnages étaient travaillés, les mises en scène simples mais de qualité et où les chaînes (6 à l'époque...) n'avaient pas encore créé ces programmes débiles de téléréalité, présentant à ceux qui n'ont pas encore compris que le temps perdu à regarder de telles conneries ne se rattrape jamais, les aventures de bimbos et de têtes creuses... Bref, je vous parle d'un temps que les moins de quarante ans ne peuvent pas (malheureusement pour eux) connaître...

Alors pour ceux et celles qui aiment les vraies, bonnes, voire excellentes séries, je vous invite à partir à la découverte de "Call the Midwife".

Une des meilleures séries anglaises de ces dix dernières années.

Avec un casting absolument parfait, une réalisation tout en finesse, des scenarii réfléchis, cette série vous rendra vite addict.

Mais aucune crainte à avoir puisque vous serez confiés aux bons soins de l'infirmière Jenny Lee, qui débute là sa carrière de sage-femme dans l'un des quartiers les plus pauvres de Londres, l'East End, à la fin des années 50. 

Le personnage principal est interprété par Jessica Raine qui offre à Jenny Lee, toute la délicatesse et la bonté que l'on peut attendre de ces femmes qui en aident d'autres à un moment de leurs existences où elles sont les plus courageuses mais aussi les plus vulnérables ; l'accouchement.  

Entourée de ses collègues et de religieuses, toutes professionnelles de santé, vous découvrirez la vie des gens de ce quartier, leurs joies, leurs peines, leurs habitudes, leurs croyances. 


Ce sont les souvenirs de Jennifer Worth (25.09.1935 – 31.05.2011) qui servent de canevas à cette réalisation de Heidi Thomas. Jennifer Worth qui porta tour à tour la coiffe d'infirmière, de sage-femme, de musicienne et d'écrivaine nous raconte à travers cette adaptation, ce que fut sa vie auprès des plus pauvres, matériellement mais des plus riches, humainement.

Parmi les actrices qui composent le casting et qui remplissent excellemment bien leurs offices, c'est avec plaisir que l'on retrouve la célèbre actrice anglaise Pam Ferris qui incarne sœur Evangelina. 
Personnage haut en couleurs. Tantôt ronchonne, drôle, brusque, téméraire ou bien encore impassible, elle complète une équipe conventuelle loin d'être conventionnelle...

Croyez-moi, "Call the Midwife" est une série à découvrir et à faire découvrir.  C'est un voyage dans le passé que l'on ne souhaite pas voir se terminer, tant les histoires que ces femmes nous racontent sont pleines d'humanité, de tendresse, d'espoir, d'humour et de véracité...

Y.R

11 juillet 2015

Les mystères de Paris...


Lorsque j'étais enfant, je pensais que Paris se limitait à une grande rue (l'avenue des Champs Élysées) avec la tour Eiffel au bout...

Trente ans plus tard, j'ai découvert ce qu'était vraiment Paris. J'ai été séduite et même si, comme dans toute histoire d'amour, des tensions apparaissent par moment, je ne cesse d'aimer cette ville.

Alors il m'arrive de me promener à travers ses rues, sans but précis, mon appareil photo à la main afin de découvrir ce que je ne connais pas encore de cette métropole aux secrets bien gardés...

Je vous présente quelques photos qui, je l'espère, vous plairont et vous donneront, à vous aussi, l'envie de vous perdre à travers les mystères de Paris...

Y.R












01 juillet 2015

Ça roule pour "Souvenirs de Jade" !

Amis lecteurs,

Je suis très heureuse de vous annoncer que la version électronique de "Souvenirs de Jade" vient de passer la barre des 400 exemplaires vendus depuis sa mise en ligne !

Je tiens à tous vous remercier chaleureusement pour aider chaque jour ce roman à grandir sur la toile.

A bientôt pour d'autres nouvelles !

Y.R

09 mai 2015

Que se passe-t-il "Derrière la porte" ?

"Angleterre, 1922. La guerre a laissé un monde sans homme. 

Frances, vingt-six ans, promise à un avenir de vieille fille revêche, habite une grande maison dans une banlieue paisible de Londres avec sa mère. Pour payer leurs dettes, elles doivent sous-louer un étage. L'arrivée de Lilian et de Leonard Barber, tout juste mariés, va bousculer leurs habitudes mais aussi leur sens des convenances. 

Frances découvre, inquiète et fascinée, le mode de vie des nouveaux arrivants : rires, éclats de voix, musique du gramophone fusent à tous les étages. Une relation inattendue entre Frances et Lilian va bouleverser l'harmonie qui régnait dans la maison..."

Comme à son habitude, à travers ce nouveau roman, Sarah Waters nous transporte dans un univers qui porte sa marque, son style et ses codes. Une nouvelle fois, cette auteure de grand talent nous fait partager sa vison de la lutte des classes. Elle nous permet au fil des 700 pages de son sixième roman, "Derrière la porte", de nous glisser subrepticement et délicieusement dans le quotidien de Frances et Lilian, c'est deux femmes que tout oppose dans une société qui se relève à peine de la première guerre mondiale, de la disparition des frères, pères et maris morts au combat, laissant derrière eux une Angleterre encore fumante des bombardements et toujours profondément marquée par l'empreinte de l'époque Victorienne. 

Ces deux femmes dont les chemins n'auraient jamais dû se croiser vont pourtant vivre, par la force des choses, sous le même toit. L'une espère une vie pleine de surprise et de nouveauté alors que l'autre ne les attend plus. 

Sarah Waters a encore sévi. Avec son style discret mais terriblement humain, elle nous entraîne dans le tourbillon qui va avaler ses deux héroïnes, sans nous laisser le temps de comprendre ce qui nous arrive. N'espérez pas pouvoir poser ce roman en pensant le reprendre quand vous aurez deux minutes devant vous. Il est fort à parier que vous ne ferez qu'y penser, un peu comme Frances pense à Liliane. Vous voudrez retrouver l'intimité de cette maison aux occupants tout en mystère, un peu comme Liliane voudrait lever le voile sur les secrets qui entourent Frances.

Mais attention les amis, soyez avertis que si vous commencez à lire Sarah Waters, vous n'aurez d'autre souhait que de vouloir en lire plus encore. Chanceux que vous êtes, car vous pourrez assouvir ce désir avec les cinq premiers romans de l'auteure, "Caresser le velours", "Du bout des doigts", "Affinités", "Ronde de nuit" et "L'indésirable"...

Et que les cinéphiles se rassurent, ses quatre premiers romans ont été adaptés au cinéma et à la télévision et l'on peut dire que ces adaptations sont d'une remarquable justesse, ce qui est assez rare pour être souligné...

Enfin, si comme moi, vous avez la chance de rencontrer un jour Sarah Waters, vous pourrez alors constater qu'elle est à l'image de ses romans, humble, humaine, discrète et mystérieuse...

Y.R

10 avril 2015

Salon des auteurs locaux de Montgeron


Chers amis,

Je suis heureuse de vous annoncer que je dédicacerai demain, samedi 11 avril, au salon des auteurs locaux qui se tiendra à la médiathèque "Carré d'art" de Montgeron à partir de 14h30.

A cette occasion vous pourrez rencontrer 14 auteurs Montgeronnais et vous faire dédicacer leurs ouvrages.

Venez nombreux, nous vous attendons ! 

Y.R