26 mai 2013

"Souvenirs de Jade" dans le Journal de Saône-et-Loire...

La promotion continue !

Aujourd'hui, le journal de Saône-et-Loire, m'a fait l'amitié de publier ma dernière interview en date. 

Un grand grand merci à Nicolas Manzano, journaliste au JSL, pour ce magnifique article !

Ysabel

Interview parue dans le Journal de Saône-et-Loire, le 26 mai 2013. 
(texte intégral)



ÉCRITURE. Originaire du Creusot, Ysabel Rousseau signe un premier roman sur fond d’amour au féminin.


Du théâtre au roman d’amour

 
CRITIQUES. Des avis de lecteurs sont visibles sur le site internet de l’auteur : www.ysabel-rousseau.com

LECTEURS. Ysabel Rousseau propose des versions dédicacées de son roman et se déclare intéressée par une présentation au Creusot.




Creusotine vivant aujourd’hui à Paris, Ysabel Rousseau a publié récemment un premier roman abordant les thèmes de l’amour au féminin, du deuil et de la culpabilité. Rencontre avec l’auteur.

"Un jour, j’écrirai un roman", songeait, il y a 20 ans Isabelle Gonzalez, elle qui se plaisait déjà à inventer des personnages et à qui on disait qu’elle avait "la tête dans les nuages". Aujourd’hui, cette native du Creusot réalise enfin son rêve avec la publication de "Souvenirs de Jade" écrit sous le nom d’auteur Ysabel Rousseau. "J’ai voulu conserver mon prénom, écrit dans une version du Moyen-Âge. Quant à Rousseau, il s’agit du nom de ma grand-mère maternelle, une femme pour laquelle j’avais une grande admiration", confie l’écrivain. Un premier roman, un aboutissement pour cette passionnée d’écriture qui a pris la plume grâce à un coup de cœur pour le théâtre. "C’est Monsieur Baudra, professeur au collège Croix-Menée du Creusot, qui m’a fait découvrir le théâtre avec Molière", se souvient cette assistante de direction, qui a travaillé pendant dix ans dans le notariat.

Coup de cœur théâtral

C’est d’abord devant l’émission télévisée Au théâtre ce soir que la Creusotine a nourri sa passion, admirant les prestations de Jacqueline Maillan, Micheline Dax ou encore Marthe Mercadier. En 1995, à l’âge de 20 ans, elle écrit alors sa première pièce "Jamais deux sans trois" présentée par la Troupe Condorcet au festival de théâtre amateur du Creusot. Une pièce qui sera jouée à neuf reprises à Orléans quelques années plus tard. "J’aurais aimé percer dans le milieu du théâtre, mais il est difficile d’en vivre", avoue Ysabel Rousseau.

Ce n’est que dix ans après, en 2005, alors qu’elle vit sur Paris pour le travail, que l’âme de la romancière prend vie. "Je voulais écrire une histoire plus fouillée, plus développée qu’au théâtre. Il m’a fallu cinq ans pour élaborer le scénario de ce premier roman, achevé en 2012. C’est un projet qui a mûri. J’ai voulu prendre le temps". Et comme tout premier roman, pas facile de trouver un éditeur. "C’est plus compliqué que l’écriture en elle-même. Mais quand on a enfin son ouvrage en mains, ça fait quelque chose. C’est le fruit d’une gestation de plusieurs années. C’est un peu mon bébé", confie la jeune romancière. En publiant ses écrits, Ysabel Rousseau a eu le courage de s’exposer aux critiques. Heureusement, celles-ci semblent pour l’instant particulièrement positives face à une histoire prenante où les personnages, souvent inspirés de personnes réelles, suscitent l’émotion. Une histoire abordant la perte de l’être aimé, la vie après le deuil et la culpabilité sur fond d’histoire d’amour entre deux femmes (lire en encadré). "Je suis très attirée par la psychologie et la manière dont les gens pensent", explique Isabelle. Si l’auteur assume complètement le fait de vivre l’amour au féminin et s’inspire de son propre vécu, elle tient à remettre fermement les choses dans l’ordre lorsque des lecteurs voient dans son livre un roman autobiographique. "Le deuil peut être la perte de l’être aimé, mais aussi la perte d’identité, ou une rupture dont on ne se remet pas."

Ouvrage apolitique

Et pour ceux qui y verraient un engagement politique, elle est également très claire. "Je m’intéresse à la politique, mais comme simple citoyenne. Si j’ai eu envie de parler de l’amour au féminin, un sujet qui me tient à cœur et qui me définit, c’est que les gens s’en font une fausse idée. Concernant les événements qui ont entaché l’actualité, je ne pensais pas à une telle vague d’homophobie", dit-elle sans cacher sa colère. Si "Souvenirs de Jade" aborde le thème de l’homosexualité, l’œuvre d’ Ysabel Rousseau parle surtout d’amour, pas seulement de façon dramatique, souvent même avec humour. "Ce n’est pas un roman mortifère. L’humour est très important dans ma vie. Il peut parfois sauver une situation. Il y a aussi du suspense, de la sensualité dans cette histoire qui parle par ailleurs de violence dans les cités, d’immigration. J’ai voulu un scénario varié avec un prisme de personnages pour rendre le roman accessible à tous."

Vers un second roman

Très attachée à sa région natale du Creusot (et du Morvan où elle conserve de nombreux souvenirs d’enfance), l’auteur envisage de mettre la Bourgogne un peu plus au centre de son second roman, au-delà des petites allusions du premier. Intitulé "De père inconnu", ce prochain ouvrage abordera cette fois le thème de la recherche des origines. Mais là encore, rien d’autobiographique précise Isabelle avec humour : "Même si chaque écrivain met un peu de lui dans ses livres, ma vie n’est pas assez passionnante pour être écrite !

Nicolas MANZANO


Décédée dans un accident de moto, Jade laisse dans le deuil et dans la culpabilité, Axelle, avec laquelle elle vivait l’amour. Anéantie, celle-ci se consacre à son métier de prof, soutenue par ses amis. Elle tente de survivre à ce drame en se demandant si elle pourra continuer seule le chemin entamé avec Jade. Axelle saura-t- elle un jour conjuguer le verbe « aimer » au futur ?

Souvenirs de Jade, Éditions Amalthée.


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