08 juin 2013

Quand Maxime Chattam sonde "L'âme du mal"...


"Abandonnés au fond de la forêt ou de hangars vétustes, des cadavres comme on n'en a jamais vu, mutilés de façon rituelle, porteurs de messages cabalistiques semblables à ceux que laissait derrière lui le Bourreau de Portland, avant qu'une balle dans la tête ne vienne à bout de sa carrière... Le tueur serait-il revenu d'outre-tombe ? S'agit-il d'une secte particulière qui prélève toujours les mêmes morceaux du corps de ses victimes pour d'étranges cérémonies ? Des bibliothèques ésotériques aux égouts de la ville, l'inspecteur Brolin et une jeune étudiante en psychologie plongent dans une enquête infernale, tandis que la police scientifique et la médecine légale se perdent en conjectures. Et peu à peu, des brumes mystérieuses de la Willamette River va surgir un secret effroyable que nos deux limiers devront affronter au péril de leur âme. L'Ame du Mal"...
 


On m'avait souvent demandé : "Toi qui aimes les thrillers, tu as déjà lu Maxime Chattam ?" Ce à quoi je répondais : "Pas encore..." Eh bien voilà qui est fait !!!

En fille organisée que je suis, j'ai donc commencé la trilogie "des Brolin" par le premier opus, "L'âme du mal" et croyez-moi je n'ai pas été déçue !

Outre le fait que ce roman est incroyablement riche en détails techniques et scientifiques liés à la traque des criminels les plus dangereux, l'auteur nous entraîne dès les premières pages dans un tourbillon d'où l'on a du mal à s'extraire. L'écriture est fluide et le style aussi simple qu'efficace. Les descriptions rendent presque palpables décor et ambiance. On a l'impression d'être aux côtés de l'inspecteur Joshua Brolin, nous racontant son enquête, pendant que tout près, un feu crépite dans une cheminée dont le foyer est aussi obscur et insondable que l'âme du tueur qu'il poursuit. Un vrai bijou de roman noir. 
  
A la dernière page, nous sommes, malgré nous, heureux que Maxime Chattam ait choisi la voix de l'écriture plutôt que celle de la criminalité. Une pensée à laquelle on préfère sourire tant son contraire nous fait froid dans le dos...

Y.R

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